Cycle Métabolismes des dominations
Maxidreams III
1/ du 19 Mai 2022 au 21 Juillet 2022
avec Thierry Boutonnier, Jean-Charles Bureau, Florence Doléac, Julia Gault, Julien Prévieux, Sonia Saroya et Edouard Sufrin, Loïs Weinberger, Virginie Yassef
MAXIDREAMS
CREATION PARTICIPATIVE D’UNE COMMUNAUTE INTERNATIONALE DE REVEURS
Maxidreams vous propose de venir rêver dans la nature.
C’est aussi un projet d’appel à construire votre propre lit dans la nature, entourés d’arbres, trois ou quatre, formant un ciel de lit en canopée, dans divers sites privés et publics, partout dans le monde.
Les dormeurs sont incités à se souvenir de leurs rêves et les relater sur le site web Maxidreams.net qui développe une base de rêves classés par saison.
Ce projet expérimente une trilogie qui associe l'art et le design, des acteurs-rêveurs et enfin des scientifiques du cerveau et de l’ethno-psychiatrie, afin d’orchestrer différentes expériences et connaissances sur le rêve et utiliser au mieux ce matériau «visionnaire».
Une cartographie synthétise les lieux d’implantations des différentes édition de lits de rêve dans le monde. Chaque implantation est réalisée avec une espèce d’arbres différente, choisie selon les situations géographiques et météorologiques.
MAXIDREAMS a trouvé son inspiration dans l’œuvre de l’auteur américain Maurice Sendak «Max et les maximonstres».
Amis rêveurs, bienvenus!
Projet soutenu par la Fondation Nationale des Arts Graphiques Plastiques F.N.A.G.P./ 2018
édition n°3/?, Keymouse.eu - diffusion Cneai =
Selon Theodor W. Adorno le motif de la domination de la nature permet de penser dans un cadre commun l’exploitation du travail, le patriarcat, le racisme, le spécisme et les diverses formes de destructions environnementales. De la domination de la nature découleraient toutes les autres dominations qui fragmentent nos sociétés.
Le Cneai initie un cycle de recherches et d’expérimentations sur le temps long autour des dominations protéiformes. Le prisme du métabolisme social permet d’envisager les dominations dans leurs manifestations et leurs flux entre différents êtres : au sein d’une même société, entre les sociétés humaines et non-humaines. Le Cneai invite chaque année un·e ou plusieurs artistes à se saisir du commensalisme* pour investir des espaces inédits, en ouvrant notamment le Parc de la Cité internationale universitaire de Paris, comme laboratoire vivant, terrain d'enquête, de création, espace d'inspiration et d'exposition.
Pour la première exposition, 9 artistes déploient une réflexion plastique sur les métabolismes des dominations et présentent des créations inédites de Thierry Boutonnier, Jean-Charles Bureau, Julia Gault, Sonia Saroya et Édouard Sufrin, ainsi que des actualisations d’œuvres et protocoles de Florence Doléac, Julien Prévieux et Virginie Yassef et Loïs Weinberger. Dans une diversité d’espaces intérieurs et extérieurs, des œuvres matérielles coexistent avec des gestes artistiques participatifs et performatifs, avec des installations documentaires qui permettent de nourrir la réflexion.
L’exposition emprunte son titre au roman « Le nom du monde est forêt » de Ursula K. Le Guin, récit fictif de la colonisation par des envahisseurs bruyants d’une planète où des habitants silencieux vivaient en harmonie sous la protection d’une forêt. Asservissement et destructions à l’œuvre au cœur du récit offrent une résonance particulière au système des dominations et de leurs mécanismes que le Cneai souhaite sonder dans ce cycle.
« Habiter l’exposition », constitué de performances et d’actions pluridisciplinaires fera vivre aux visiteurs des expériences artistiques, aussi bien visuelles, sonores, littéraires ou scientifique, autour des participations de Théodora Barat, Simon Boudvin, Valérie Crenleux, Sonia Saroya et Edouard Sufrin et d’autres à venir.
* Association d'organismes d'espèces différentes, profitable pour l'un d'eux et sans danger pour l'autre
www.maxidreams.net