« Le jeu bénit »
Exposition Singuliers voyages / Installation dans la chapelle du château
Domaine départemental de Chamarande , 26 avril-5 octobre 2003
Florence Doléac, Paris 2003
Dans l’enceinte de la sainte chapelle du château de Chamarande, une partie de jeu se déroule.
Deux sièges identiques -La chaise mise à nu- attendent face à l’autel, parés de lourdes traînes de feutre, déployées comme d’épais tapis. Une cérémonie semble s’être déroulée.
Pourtant, on peut entendre le son synthétique d’un échange de balle entre deux joueurs. Une pluie de particules cristallines jonche le sol de la chapelle ; çà et là, la matière s’est cristallisée en parfaites sphères ou balles de jeu.
Au centre du chevet, une œuvre photographique de Florence Chevallier -Quelque chose d’Œdipe- sacralise l’échange, imagé par le passage d’une balle blanche d’une main à l’autre.
Le rythme sonore d'un match éternel illustre un échange infini.
Eléments: 2 « Chaise mise à nu », 50 balles de jeu, 50 kg de particules de plastique PPMA, une bande sonore
« Le jeu bénit » (Holy game)
Exhibition "Singuliers voyages / Installation" in the chapel of the Château
Departmental Domain of Chamarande
Florence Doléac, Paris 2003
A game is taking place within the holy chapel at the Château of Chamarande. Two identical chairs "Chaise mise à nu" wait, facing the altar, decked out with heavy felt trains spread out like thick carpets. A ceremony seems to have taken place.
Nevertheless, one can hear the synthetic sound of an exchange of balls between two players. A rain of crystalline particles strews the chapel floor; here and there, this matter has crystallised into perfect spheres or balls.
In the centre of the chevet, a photographic work by Florence Chevallier "Quelque chose d'Œdipe" (something from Oedipus) renders the exchage sacred, with the image of a white ball being passed from one hand to another. The sonorous rhythm of an eternal match illustrates an infinite exchange.
Medium: two of the "Chaise mise à nu", 50 balls, 50kg of plastic particles, sound track.